Isabelle Pion
ISABELLE PION
La Tribune
Professeur à l'Université de Sherbrooke, Yannick Huot fera... (Spectre Média, Maxime Picard)

Professeur à l’Université de Sherbrooke, Yannick Huot fera partie d’une équipe de 17 chercheurs canadiens qui scruteront 680 lacs du pays.

SPECTRE MÉDIA, MAXIME PICARD

 

(Sherbrooke) Quel est l’état de santé des lacs canadiens? Pour répondre à cette question, le professeur Yannick Huot de l’Université de Sherbrooke et 17 autres chercheurs canadiens scruteront 680 lacs au pays, qui en compte plus d’un million. Il s’agirait d’une première au Canada.

 

Le projet se concrétisera grâce à l’attribution de près de 5,5 millions $ à un réseau de recherche basé à l’UdeS, dans le cadre d’un partenariat stratégique du Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG).

L’annonce de cette aide financière a été faite par la ministre du Développement international et de la Francophonie, Marie-Claude Bibeau, également députée de Compton-Stanstead.

Le réseau est dirigé par le professeur Yannick Huot.

En plus de mieux comprendre la santé des lacs d’eau douce, l’équipe de scientifiques mettra au point de nouvelles approches et de nouvelles techniques de suivis afin d’améliorer la gestion des écosystèmes des lacs du Canada.

« L’idée est de développer nos connaissances des lacs, mais aussi de fournir des outils à nos partenaires pour qu’ils puissent faire une meilleure gestion des lacs », précise M. Huot. « Au Canada, on a plus de lacs que tout pays au monde, on en a plus d’un million. »

« On va aller échantillonner nos 680 lacs et à l’aide de ces informations-là, on va utiliser des algorithmes pour développer des méthodes satellitaires afin de suivre des centaines de milliers de lacs. On a de nouveaux satellites depuis deux à trois ans qui sont capables de regarder beaucoup de lacs. »

Les équipes sillonneront le pays pour l’échantillonnage au cours des trois prochains étés. Les satellites permettront d’identifier les plans d’eau qui devraient être scrutés par les scientifiques.

Cinq ans pour brosser un portrait

Comment se portent nos lacs? Yannick Huot émet l’hypothèse que l’état de santé variera grandement en fonction des régions où se trouvent les plans d’eau.

Plusieurs éléments menacent leur santé.

« Ce sont toutes les activités humaines à grande échelle, comme l’agriculture et la foresterie », énumère M. Huot, en citant comme impact l’éclosion de cyanobactéries.

« Il y a des enjeux à grande échelle, comme les changements climatiques. La réponse des lacs des différentes régions va être différente. »

Les changements climatiques affectent tous les lacs au pays.

« On est allé chercher plusieurs chercheurs à travers le Canada. On est 18 professeurs dans 15 universités, distribuées entre l’Alberta et Terre-Neuve. On est allé chercher des partenaires qui ont recueilli beaucoup de données à travers le Canada. Pendant cinq ans, on va échantillonner encore plus de lacs, et on va faire une synthèse de nos connaissances », explique le professeur Huot. « Au Canada, ça ne s’est jamais fait. »

Le portrait devrait être brossé dans cinq ans.

La doyenne de la faculté des lettres et sciences humaines de l’UdeS, Christine Hudon, a souligné que des étudiants des cycles supérieurs auront l’occasion d’évoluer dans cet environnement de recherche qui met de l’avant différents horizons disciplinaires.

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